Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
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Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
Je vais vous présenter rapidement la dernière arrivée dans ma collection.
C'est une japonaise, cette fois-ci.
J'ai craqué pour la SARX055, surnommée "Baby GS Snowflake". Une montre Japan Domestic Market, en édition limitée. Il est à noter qu'en Europe, Seiko propose une montre qui lui ressemble, en acier, en édition limitée à 1881 exemplaires et équipée du tout nouveau mouvement 6L15, sous la référence SJE073J1. Attention les yeux, le prix pique un peu !
Il a beaucoup été écrit sur ce modèle, je vais donc m'efforcer de ne pas trop répéter ce qu'on peut lire par ailleurs.
Je suis désolé d'avance de la qualité des clichés, pris avec mon téléphone, et qui ne rendent pas justice à cette montre.
Ce surnom provient de son apparence s'approchant de la Grand Seiko SBGA211. Les similitudes sont nombreuses :
- forme du boitier
- Titane haute intensité (technologie Seiko pour donner au titane une résistance aux rayures quasiment équivalente à celle de l'acier)
- aiguilles dauphine
- trotteuse bleue
- cadran texturé
C'est ce cadran qui constitue la principale attraction du modèle. Nous y reviendrons.
Bien entendu, les différences sont également nombreuses : mouvement (6R15 / Spring drive), absence de réserve de marche, aiguilles 2 faces (3 faces sur la GS), forme des index et de la couronne…
Selon de nombreux articles du web, c'est toutefois ce qu'on peut trouver de plus proche d'une GS sans en payer le prix.
À présent qu'on a mentionné Grand Seiko, revenons à cette SARX. C'est une simple montre 3 aiguilles + date.
Les index rectangulaires sont polis et biseautés pour capter le maximum de lumière.
De même, les aiguilles dauphine, taillées parfaitement en pointe.
La date est ornée d'un cadre poli et appliqué.
La littérature est sobre : la marque Seiko, polie et appliquée, qui semble flotter au-dessus du cadran.
Le chemin de fer, détaillé au 6è de seconde, est imprimé sur le rehaut de façon très précise. Le 6è de seconde semble légèrement surfait eu égard à la précision du mouvement.
En partie inférieure, on se contente des inscriptions "Présage" et "Automatic" imprimées en taille différente.
Tout en bas du cadran, de part et d'autre du marqueur des 6 heures, on trouve "Japan 6R15" et "O3PO R 2". Cette dernière inscription, qui ressemble beaucoup à C3PIO sans loupe, a très fortement intrigué…
Le cadran, blanc, est texturé. Son apparence varie fortement en fonction de l'éclairage. Il peut ressembler à du papier de soie japonais, presque mat, mais prend également des reflets semblables à du givre. C'est la partie la plus intrigante de cette montre, qu'on ne se lasse pas d'admirer.
La montre est donnée (enfin, vendue !) pour un modeste 40,8 mm (et 11 mm d'épaisseur), mais l'absence de lunette et la très large ouverture sont surprenantes.
Les arrêtes sont très franches, dignes de Seiko, et le boitier comme le bracelet alternent surfaces polies et brossées, surfaces plates et courbes, pour un rendu du plus bel effet, donnant vraiment une impression luxueuse.
La forme du boitier, l'inclinaison des cornes et le bracelet assurent un porter très agréable.
Le bracelet est très soigné. La boucle est taillée dans la masse, et loin des fermoirs simplement pliés.
Les maillons sont constitués de 5 éléments. Les 2 étroits de part et d'autre de l'élément central sont polis, tranchant avec le reste du bracelet, brossé.
Seiko n'a pas prévu de points de micro-réglage sur la boucle. Mais le réglage est tout de même assez précis, grâce à 2 demi-maillons. On tâtonne peu pour régler le bracelet à la bonne longueur.
En revanche, le principal défaut de ce bracelet vient des goupilles. Seiko a opté pour des goupilles simples, en acier, maintenues en place par des mini tubes fendus, du genre de ceux qui se perdent aisément. D'autant plus que Seiko, au lieu de placer ces tubes dans un élément extérieur du bracelet, les a placés en partie centrale, là où on ne les attend pas. Pire, ils flottent librement. Si on n'est pas au courant, on ira chercher ces tubes qui tomberont fatalement en bougeant le bracelet après avoir ôté un élément. Loupe et brucelle sont fortement conseillés.
Une autre impression provient des arrêtes très droites des bords du bracelet. On s'attendrait à des arrêtes arrondies, mais Seiko a fait le choix d'arrêtes vives. C'est très surprenant.
Le fond est vitré, pour laisser admirer le 6R15 si sobre. On ne s'extasiera pas dessus.
La couronne, siglée, parait surdimensionnée, en diamètre comme en hauteur. De fait, sa manipulation est très agréable. Le mouvement se laisse remonter à la couronne avec juste ce qu'il faut de résistance rassurante. Le réglage se fait de façon très précise. Précision japonaise à tous les étages !
Malgré l'étanchéité à 100 mètres, cette couronne n'est pas vissée. On veillera donc à ce qu'elle soit bien repoussée en position 1 avant d'avoir l'idée d'approcher un verre d'eau ! Ça change de nos plongeuses.
Comme sur toutes ses montres habillées, Seiko a fait le choix de ne pas utiliser de luminescence.
À l'usage, c'est inutile dès lors qu'on a le moindre trait de lumière. À partir du moment où la luminosité est suffisante pour s'orienter, même grossièrement, la réflexion de la lumière sur les index et aiguilles polis avec tant de précision suffit pour assurer la lecture de l'heure.
Le jeu de la lumière sur ces surfaces polies est captivant.
Plus fort, la lumière joue différemment sur le cadran et les index et aiguilles, ce qui assure un maximum de lisibilité.
Une mention particulière est à faire du traitement anti-reflets. Seiko a réussi à laisser entrer la lumière dans la montre, tout en s'assurant qu'il n'y aura que très rarement de reflet parasite sur le verre.
De fait, la plupart du temps, on dirait tout simplement qu'il n'y a pas de verre !
En forçant un peu (beaucoup !), on peut bien sûr obtenir un reflet sur le verre.
Très surprenant est le traitement de l'aiguille des secondes. On a l'impression qu'une couche d'émail a été appliquée.
La plupart du temps, l'aiguille paraitra mate, sombre et sans intérêt.
Mais en fonction des reflets, on pourra admirer des reflets bleutés absolument magnifiques.
Voici donc une montre sportive, mais également parfaitement habillée. On la portera plus volontiers sous une manche de costume qu'en tenue de sport.
Le titane la rend d'une légèreté incroyable. Sans parler du toucher si différent de l'acier, qui donne une impression de surface dégraissée.
Au final, c'est une montre très qualitative, qui donne au poignet une impression de qualité supérieure à sa gamme de prix. Encore une fois, Seiko a frappé très fort avec cette montre d'un rapport qualité-prix absolument incroyable.
C'est une japonaise, cette fois-ci.
J'ai craqué pour la SARX055, surnommée "Baby GS Snowflake". Une montre Japan Domestic Market, en édition limitée. Il est à noter qu'en Europe, Seiko propose une montre qui lui ressemble, en acier, en édition limitée à 1881 exemplaires et équipée du tout nouveau mouvement 6L15, sous la référence SJE073J1. Attention les yeux, le prix pique un peu !
Il a beaucoup été écrit sur ce modèle, je vais donc m'efforcer de ne pas trop répéter ce qu'on peut lire par ailleurs.
Je suis désolé d'avance de la qualité des clichés, pris avec mon téléphone, et qui ne rendent pas justice à cette montre.
Ce surnom provient de son apparence s'approchant de la Grand Seiko SBGA211. Les similitudes sont nombreuses :
- forme du boitier
- Titane haute intensité (technologie Seiko pour donner au titane une résistance aux rayures quasiment équivalente à celle de l'acier)
- aiguilles dauphine
- trotteuse bleue
- cadran texturé
C'est ce cadran qui constitue la principale attraction du modèle. Nous y reviendrons.
Bien entendu, les différences sont également nombreuses : mouvement (6R15 / Spring drive), absence de réserve de marche, aiguilles 2 faces (3 faces sur la GS), forme des index et de la couronne…
Selon de nombreux articles du web, c'est toutefois ce qu'on peut trouver de plus proche d'une GS sans en payer le prix.
À présent qu'on a mentionné Grand Seiko, revenons à cette SARX. C'est une simple montre 3 aiguilles + date.
Les index rectangulaires sont polis et biseautés pour capter le maximum de lumière.
De même, les aiguilles dauphine, taillées parfaitement en pointe.
La date est ornée d'un cadre poli et appliqué.
La littérature est sobre : la marque Seiko, polie et appliquée, qui semble flotter au-dessus du cadran.
Le chemin de fer, détaillé au 6è de seconde, est imprimé sur le rehaut de façon très précise. Le 6è de seconde semble légèrement surfait eu égard à la précision du mouvement.
En partie inférieure, on se contente des inscriptions "Présage" et "Automatic" imprimées en taille différente.
Tout en bas du cadran, de part et d'autre du marqueur des 6 heures, on trouve "Japan 6R15" et "O3PO R 2". Cette dernière inscription, qui ressemble beaucoup à C3PIO sans loupe, a très fortement intrigué…
Le cadran, blanc, est texturé. Son apparence varie fortement en fonction de l'éclairage. Il peut ressembler à du papier de soie japonais, presque mat, mais prend également des reflets semblables à du givre. C'est la partie la plus intrigante de cette montre, qu'on ne se lasse pas d'admirer.
La montre est donnée (enfin, vendue !) pour un modeste 40,8 mm (et 11 mm d'épaisseur), mais l'absence de lunette et la très large ouverture sont surprenantes.
Les arrêtes sont très franches, dignes de Seiko, et le boitier comme le bracelet alternent surfaces polies et brossées, surfaces plates et courbes, pour un rendu du plus bel effet, donnant vraiment une impression luxueuse.
La forme du boitier, l'inclinaison des cornes et le bracelet assurent un porter très agréable.
Le bracelet est très soigné. La boucle est taillée dans la masse, et loin des fermoirs simplement pliés.
Les maillons sont constitués de 5 éléments. Les 2 étroits de part et d'autre de l'élément central sont polis, tranchant avec le reste du bracelet, brossé.
Seiko n'a pas prévu de points de micro-réglage sur la boucle. Mais le réglage est tout de même assez précis, grâce à 2 demi-maillons. On tâtonne peu pour régler le bracelet à la bonne longueur.
En revanche, le principal défaut de ce bracelet vient des goupilles. Seiko a opté pour des goupilles simples, en acier, maintenues en place par des mini tubes fendus, du genre de ceux qui se perdent aisément. D'autant plus que Seiko, au lieu de placer ces tubes dans un élément extérieur du bracelet, les a placés en partie centrale, là où on ne les attend pas. Pire, ils flottent librement. Si on n'est pas au courant, on ira chercher ces tubes qui tomberont fatalement en bougeant le bracelet après avoir ôté un élément. Loupe et brucelle sont fortement conseillés.
Une autre impression provient des arrêtes très droites des bords du bracelet. On s'attendrait à des arrêtes arrondies, mais Seiko a fait le choix d'arrêtes vives. C'est très surprenant.
Le fond est vitré, pour laisser admirer le 6R15 si sobre. On ne s'extasiera pas dessus.
La couronne, siglée, parait surdimensionnée, en diamètre comme en hauteur. De fait, sa manipulation est très agréable. Le mouvement se laisse remonter à la couronne avec juste ce qu'il faut de résistance rassurante. Le réglage se fait de façon très précise. Précision japonaise à tous les étages !
Malgré l'étanchéité à 100 mètres, cette couronne n'est pas vissée. On veillera donc à ce qu'elle soit bien repoussée en position 1 avant d'avoir l'idée d'approcher un verre d'eau ! Ça change de nos plongeuses.
Comme sur toutes ses montres habillées, Seiko a fait le choix de ne pas utiliser de luminescence.
À l'usage, c'est inutile dès lors qu'on a le moindre trait de lumière. À partir du moment où la luminosité est suffisante pour s'orienter, même grossièrement, la réflexion de la lumière sur les index et aiguilles polis avec tant de précision suffit pour assurer la lecture de l'heure.
Le jeu de la lumière sur ces surfaces polies est captivant.
Plus fort, la lumière joue différemment sur le cadran et les index et aiguilles, ce qui assure un maximum de lisibilité.
Une mention particulière est à faire du traitement anti-reflets. Seiko a réussi à laisser entrer la lumière dans la montre, tout en s'assurant qu'il n'y aura que très rarement de reflet parasite sur le verre.
De fait, la plupart du temps, on dirait tout simplement qu'il n'y a pas de verre !
En forçant un peu (beaucoup !), on peut bien sûr obtenir un reflet sur le verre.
Très surprenant est le traitement de l'aiguille des secondes. On a l'impression qu'une couche d'émail a été appliquée.
La plupart du temps, l'aiguille paraitra mate, sombre et sans intérêt.
Mais en fonction des reflets, on pourra admirer des reflets bleutés absolument magnifiques.
Voici donc une montre sportive, mais également parfaitement habillée. On la portera plus volontiers sous une manche de costume qu'en tenue de sport.
Le titane la rend d'une légèreté incroyable. Sans parler du toucher si différent de l'acier, qui donne une impression de surface dégraissée.
Au final, c'est une montre très qualitative, qui donne au poignet une impression de qualité supérieure à sa gamme de prix. Encore une fois, Seiko a frappé très fort avec cette montre d'un rapport qualité-prix absolument incroyable.
Dernière édition par Horsault le Mer 28 Mar 2018 - 22:51, édité 1 fois
Horsault- Commissaire politique
- Messages : 814
Date d'inscription : 24/12/2015
Re: Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
Voilà une montre et une revue qui donnent envie
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3815
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 49
Re: Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
Petite photo du jour (il n'y a pas que moi qui suis givré !)
Horsault- Commissaire politique
- Messages : 814
Date d'inscription : 24/12/2015
Re: Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
Sympa ta revue
heureusement qu'en cliquant sur les images ont les voit en plus grand.
Jolie baby GS snowflake, pour l'avoir longtemps admiré dans une vitrine (la GS) c'est une montre avec un look hors norme.
Belle prise de ta part, comme c'est le soir elle mérite une petite
heureusement qu'en cliquant sur les images ont les voit en plus grand.
Jolie baby GS snowflake, pour l'avoir longtemps admiré dans une vitrine (la GS) c'est une montre avec un look hors norme.
Belle prise de ta part, comme c'est le soir elle mérite une petite
voxduc25- Vétéran
- Messages : 4416
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: Seiko "Baby GS Snowflake" aka SARX055
Merci bien.
Les jeux de lumière sont tout bonnement incroyables. Avec l'inclinaison des surfaces et les polis, il n'y a jamais d'interférence entre le cadran et les aiguilles. Du coup, quand il y a des reflets sur le cadran, les aiguilles ressortent, et inversement.
Ai-je mentionné que le logo Seiko flotte sur le cadran ?
Le travail sur les surfaces est incroyable.
Les cornes biseautées vers l'intérieur apportent de la légèreté, tout comme l'alternance poli-brossé. Quant à la précision des arrêtes...
Les jeux de lumière sont tout bonnement incroyables. Avec l'inclinaison des surfaces et les polis, il n'y a jamais d'interférence entre le cadran et les aiguilles. Du coup, quand il y a des reflets sur le cadran, les aiguilles ressortent, et inversement.
Ai-je mentionné que le logo Seiko flotte sur le cadran ?
Le travail sur les surfaces est incroyable.
Les cornes biseautées vers l'intérieur apportent de la légèreté, tout comme l'alternance poli-brossé. Quant à la précision des arrêtes...
Horsault- Commissaire politique
- Messages : 814
Date d'inscription : 24/12/2015
raspoutine- Pilier du Forum
- Messages : 2877
Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 56
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